Congé Maternité jusqu’au 2 juin 2025 🐣- Les réservations sont ouvertes à partir de cette date.
Le calendrier de l’été se remplit, n’hésitez pas ! 😉
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Témoignages du siècle passé : l’histoire de notre maison de famille
Grâce aux travaux de recherche du grand-père de Clément, Jean Guillot de Suduiraut, nous avons la chance de connaître de nombreux détails de l’histoire de notre maison de famille.
Lors de votre séjour, nous aurons plaisir, si vous le souhaitez, à vous partager nos anecdotes et notre connaissance du lieu. En attendant, nous avons créé cette page afin que vous puissiez vous imprégner de l’âme de cette maison unique…
Fin 19ème : la création du domaine par Amilcar Dupeyron
Avant la fin du 19ème, le domaine viticole du Broustaret n’existe pas encore. Il existait cependant déjà un bâtiment à la place de la maison actuelle, mais qui ne lui ressemblait pas du tout. Selon les plans retrouvés, il semblerait qu’il y avait notamment une cour centrale, et que le bâtiment était en forme de U.
Mais comment en est-on arrivés à l’architecture que nous connaissons actuellement … ?
La création du domaine et la construction de la maison
Nous devons la création du domaine viticole et la transformation de la maison à un riche négociant en vin bordelais, Amilcar Dupeyron. À l’époque, il était coutume pour la bourgeoisie bordelaise, de posséder un domaine à la campagne pour « se mettre au vert » pendant les vacances.
Suivant cette tendance, Amilcar Dupeyron va alors créer le domaine du Broustaret, vers 1900. Il fait entièrement reconstruire le bâtiment principal et les bâtiments annexes, dans le style à la mode à l’époque.
Le bâtiment principal, aujourd’hui en forme de T, est construit en deux fois, à quelques années d’intervalle. La partie ouest, plus travaillée, a été construite en deuxième et présente des détails inspirés du style Renaissance.
Dans les années 1930, suite à une série de mésaventures financières, le Château du Broustaret est mis en vente aux enchères par la famille Dupeyron. Il est racheté en 1940 par la famille Perrier, dont la fille Fanny, née en 1930, est la grand-mère de Clément. Le Broustaret entre alors dans la famille !
Le Vitrail du Broustaret
Détail immanquable de la maison, le grand vitrail de l’escalier principal a été achevé avec la fin de la construction de la maison, en 1901.
Nous le devons à Henri Curcier, un verrier bordelais actif entre 1895 et 1903. Son atelier était à Bordeaux, au 19 rue Vital Carles, aujourd’hui non loin de la célèbre librairie Mollat.
Ses vitraux de verre transparent peints sont répertoriés aux monuments historiques, telles les verrières du Château des Chabannes en Charente ou encore de nombreux vitraux d’églises à sujets religieux (Pujols sur Ciron, Notre Dame d’Ambès…). Celui du Broustaret fait exception !
Par sa taille imposante et la beauté de ses couleurs, il constitue un élément de décor unique et remarquable, qui donne une âme à la maison. N’hésitez pas à l’admirer en détails pendant votre séjour !
Pendant la Seconde Guerre mondiale … à la limite de la ligne de démarcation
Pendant la guerre, le Broustaret est en zone occupée. La ligne de démarcation n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres.
Après avoir acquis le domaine dans les années 1940, la famille de notre grand-mère Fanny vient s’installer au Broustaret pendant cette période.
Cette époque est chargée de souvenirs. Les parents de Fanny se retrouvent à la kommandantur à Cadillac, pour avoir traversé la ligne de démarcation sans le savoir, lors de l’achat d’un cheval à Sauveterre-de-Guyenne !
La famille de Jean, notre grand-père, ne vit qu’à quelques kilomètres de là, au Château Jourdan. Leurs fiançailles auront lieu après la guerre, en 1952.
L’incendie de 1961 au Château du Broustaret
Le 9 février 1961 à 10h, le Château du Broustaret prend feu ! Heureusement, l’incendie est éteint à l’aide de deux lances alimentées par motopompes à partir du clos de la bambouseraie.
Nous avons retrouvé cette photo d’archive à la caserne des pompiers de Cadillac-Beguey.
La majeure partie de la maison a été épargnée lors de cet incident. Toutefois, le toit, qui avait deux étages avant l’incendie, est abaissé d’un niveau pour la reconstruction.
L’agriculture au Château du Broustaret, une longue tradition
Tout au long du 20ème siècle, les terres autour du Broustaret ont été cultivées, que ce soit pour de la viticulture ou de l’agriculture. Il y avait aussi de l’élevage, avec notamment des moutons. C’était bien avant que la région bordelaise se spécialise dans la culture de vignes. Les paysages étaient bien différents !
Scènes d’agriculture au Broustaret dans les années 1920-1940
La jeune fille sur la dernière photographie est Fanny, la grand-mère de Clément, au Broustaret dans les années 1940. Toute sa vie, elle a nourri une passion pour les animaux : moutons, poules, lapins… qui l’a conduite dans les années 1970 à revenir s’installer dans la région, au Broustaret, pour créer les chambres d’hôtes et se consacrer à l’agriculture avec son mari, Jean.
La création des chambres d’hôtes en 1978 : un renouveau pour le Broustaret
En 1976, Jean, Fanny et leurs trois filles quittent la région parisienne pour remettre en exploitation la maison et les terres du Broustaret. Il y a du travail en perspective !
En 1978, après la rénovation, Jean et Fanny ouvrent des chambres d’hôtes. C’est le début de l’aventure ! Ils élèvent sur place également des moutons, des poules, des lapins… tandis que les terres qui entourent la maison sont, en partie, en culture de maïs.
Les bâtiments qui entourent la maison d’hôtes seront refaits petit à petit, année après année. Le domaine se transforme et se rapproche peu à peu de la maison que l’on connaît aujourd’hui.
Les années 1990-2000 : Le développement de l’activité viticole du Château du Broustaret
Dans les années 1990, Jean et Fanny passent en douceur les rênes à Cécile, leur fille cadette, et son époux Jean-Christophe. En 1992, les vignes, qui étaient exploitées par le Château Jourdan sont reprises par ces derniers. Un cuvier et un chai sont créés à 300 mètres de là, à la Grêche.
Pendant 30 ans, Cécile et Jean-Christophe vont exploiter les vignes, mais pas seulement ! Le Broustaret sera aussi le théâtre de plus d’une vingtaine d’éditions d’un rallye de voitures anciennes, organisé par Jean-Christophe, dont il s’agit de l’une des passions.
Cécile et son mari créeront également les parrainages de rang de vigne, qui permettront à beaucoup d’amateurs ravis de devenirs « vignerons d’un jour », en s’essayant à la taille, aux vendanges…
Depuis quelques années : l’Atelier Passiflore et la reprise des chambres d’hôtes…
La dernière vinification au Broustaret est celle de la cuvée 2022. Aujourd’hui, Cécile et Jean-Christophe continuent avec plaisir à vous recevoir au chai pour vous faire découvrir les vins qui sont à la vente. Comme le Broustaret est un vin de garde, nous en sommes seulement au millésime 2016 ! Il reste encore quelques années à découvrir…
L’Atelier Passiflore, une histoire de fleurs au Broustaret
Depuis 2019, Clément, leur fils, et sa compagne Hélène (c’est-à-dire nous !) se sont installés au Broustaret.
En 2020, en plein covid, nous créons l’Atelier Passiflore, avec l’idée poétique de préserver dans des bijoux les fleurs que nous cultivons le long des vignes.
La transmission des Chambres d’Hôtes
Soucieux de continuer à faire vivre l’aventure des chambres d’hôtes, commencée il y a bientôt 50 ans par nos grands-parents et continuée par nos parents, nous avons repris depuis quelques années l’activité d’exploitation des Chambres d’hôtes.
Le Cadran Solaire du Broustaret, symbole de cette histoire partagée
Ce cadran solaire a été installé sur la façade sud du Broustaret à l’occasion des 80 ans de notre grand-père, Jean Guillot de Suduiraut. La phrase en latin qui figure sur celui-ci rappelle à tous ses descendants : « Cette maison vous a tous faits. »
Nous remercions notre grand-père, Jean, pour son travail assidu de recherche sur l’histoire de notre maison et de notre famille. Nous remercions aussi nos grands-parents et parents pour leur confiance dans la transmission de ce trésor familial que représente le Château du Broustaret.
Enfin, un grand Merci à vous !
En effet, nous avons à coeur de préserver l’atmosphère unique du Broustaret. Et si nous pouvons le faire aujourd’hui, c’est grâce à vous, qui venez découvrir les lieux le temps d’une nuitée ou d’un séjour, et qui souvent même revenez… ! Merci à vous et à très bientôt au Château du Broustaret !
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